Au terme d’une rencontre longtemps morne, Bordeaux et l’Olympique de Marseille ont partagé les points (0-0), ce dimanche, en clôture de la 22e journée de Ligue 1. Inoffensif durant la majeure partie du match, le club phocéen, qui n’a toujours pas gagné en Gironde depuis près de 43 ans, marque le pas avec ce deuxième nul consécutif en championnat.
Dans une très belle ambiance au Matmut-Atlantique, aucune des deux équipes ne prenait le jeu à son compte. Craintives, pas assez entreprenantes et positionnées bas sur la pelouse, les deux formations se jaugeaient. Si les Marseillais avaient plus de facilité à se rapprocher de la surface adverse, avec notamment un Sarr en jambes, les Bordelais, eux, avaient le souci de se servir de la largeur pour créer des brèches. Au fil des minutes, la possession du ballon s’accentuait en faveur des locaux, qui n’en faisaient pas grand-chose.
Les Olympiens, eux, se montraient assez imprécis dans leurs transmissions mais rôdaient de plus en plus autour de la surface de Costil, sans toutefois y apporter le danger, en dehors d’une tête trop croisée de Caleta-Car sur corner. Avant la pause, Marseille se faisait une frayeur en encaissant un but de Pablo suite à une intervention ratée de Mandanda, mais le Brésilien touchait le ballon de la main sur cette action. Le gardien français se rattrapait néanmoins dans la foulée en plongeant parfaitement dans les pieds d'Oudin pour repousser le danger.
Au retour des vestiaires, rien ne se passait. En dehors de quelques fumigènes qui ont provoqué une courte interruption de la partie, les 22 acteurs du match proposaient un piètre spectacle. Peu de mouvements, des occasions très rares, ce n’était pas la fête en Gironde... Il fallait attendre l’approche du dernier quart d’heure pour voir la plus belle opportunité du match avec une frappe monstrueuse de Basic qui fracassait la barre.
Inoffensif durant 75 minutes, l’OM se réveillait en fin de rencontre. Et comme souvent ces dernières semaines, Radonjic apportait un peu de folie dans le jeu morne de son équipe en mettant Costil à contribution à deux reprises, tandis que Sanson voyait sa reprise de volée être repoussée par Koscielny. Alors que la tendance semblait s’inverser, Pablo obligeait Mandanda à réaliser une parade monumentale pour éviter à l’OM une première défaite depuis trois mois.