LFP : Thiriez charge les parlementaires

Au cours de ses voeux formulés pour 2010, le président de la LFP Frédéric Thiriez s'en est pris aux parlementaires français et aux supporters fauteurs de troubles. "Cessons si vous le voulez bien, mesdames et messieurs les parlementaires, ces attaques démagogiques contre le sport professionnel. Le football ne réclame aucune indulgence des pouvoirs publics, mais il ne mérite pas non plus cette indignité. Qu'il y ait de l'argent dans le football c'est une évidence, mais c'est aussi grâce à cela qu'il peut verser chaque année 600 millions d'euros d'impôts et charges sociales à la collectivité", a-t-il rappelé en référence à la suppression du droit à l'image pour les joueurs. "La prospérité du football contribue à celle de la nation. Qui s'en plaindra ? En ces temps de crise économique, sociale, morale, il faut préserver le sport et non pas le stigmatiser. Il représente cette part de rêve et d'émotion dont nous avons besoin plus que jamais. Il est vrai en revanche que sur ce terrain nous devons progresser. J'ai conscience du déficit qui est le notre par rapport à ce qu'on peut attendre du football professionnel, en termes d'exemplarité", reconnait Thiriez. "Respect de l'adversaire, respect de l'arbitre, respect de la règle, tolérance zéro face au racisme, à l'homophobie, à la violence. Répression sans faille contre les fauteurs de trouble. C'est ainsi que nous gagnerons la bataille de l'image et que nous retrouverons les belles valeurs de notre sport", a-t-il conclu.