C'est fait, les supporters de l'AS Rome peuvent enfin fêter un sacre européen de leur équipe ! Le club italien a remporté son premier trophée continental majeur (il n'avait gagné qu'une Coupe des villes de foires en 1961) en s'imposant contre Feyenoord (1-0) ce mercredi en finale de la Ligue Europa Conference.
Bousculée par le pressing néerlandais durant les cinq premières minutes, la Roma a rapidement su répondre tactiquement pour calmer son adversaire et éteindre ses velléités offensives. Conséquences, les deux équipes ne proposaient pas grand-chose ensuite pendant une demi-heure. Le club de la Louve se créait bien quelques opportunités intéressantes, sur une passe subtile de Pellegrini (24e) puis une remise de la tête d'Abraham (26e), mais le ballon n'arrivait jamais idéalement dans les pieds d'un attaquant romain.
Supérieurs tactiquement et un peu mieux dans le jeu au fil des minutes, les Giallorossi de José Mourinho trouvaient finalement la faille juste après la demi-heure de jeu. Zaniolo profitait d'une intervention manquée de Trauner, sur un long ballon de Mancini, pour aller battre Bijlow d'un piqué du gauche (1-0, 32e) ! Réaliste, la Roma résistait assez sereinement ensuite face à la timide révolte des Néerlandais. Feyenoord était passé à côté de sa première mi-temps.
Au retour des vestiaires, la physionomie de la rencontre changeait totalement avec la réaction de Feyenoord. Les Néerlandais retrouvaient leur pressing tout-terrain, leur fougue et ce jeu vertical qui leur avaient permis d'arriver jusqu'à cette finale. Sauvé par son poteau puis vigilant sur les tirs de Til (47e) et Malacia (51e), Rui Patricio avait eu plus de travail en six minutes que durant toute la première période. Malgré la pression adverse, la Roma résistait.
Le dernier quart d'heure se résumait à une attaque-défense. La Roma ne cherchait plus à attaquer et se contentait de repousser les assauts incessants de Feyenoord. A l'approche de la fin, Bijlow repoussait une frappe de Pellegrini devant sa ligne pour maintenir son équipe en vie (86e), mais les joueurs néerlandais n'avaient finalement plus les ressources pour revenir au score avant le coup de sifflet final. A bout de force, les Romains pouvaient savourer dans la nuit de Tirana.