L’Olympique de Marseille va disputer les quarts de finale de la Ligue Europa Conférence. Dominateur mais un temps mené, le club phocéen s’est fait peur malgré la victoire sur le terrain du FC Bâle (2-1) ce jeudi lors du 8e de finale retour. Avec le succès (2-1) de l’aller, les Olympiens sont qualifiés pour les quarts.
Dans une chaude ambiance au Parc Saint-Jacques, les Phocéens réalisaient un début de match sérieux avec une bonne maîtrise du ballon et une première occasion sur une frappe lointaine de Gueye repoussée par Lindner. Sur un bon rythme, les Suisses réagissaient et Mandanda devait s’employer sur un tir puissant de Millar. Au fil des minutes, les Bâlois montaient en puissance et l’OM souffrait, à l’image d’une nouvelle parade de Mandanda sur une tentative d’Esposito.
Mais soutenus par des fans bien présents malgré la fermeture du parcage, les Marseillais avaient du répondant avec une double parade de Lindner sur une frappe puis une tête de Bakambu. Et sur un contre, Harit partait seul devant Lindner avant d’être fauché dans la surface par Burger ! L’arbitre désignait logiquement le point de penalty, mais avertissait seulement le Néerlandais d’un jaune… Sur penalty, Harit échouait face au gardien adverse avant une frappe de Bakambu envoyée dans les tribunes. Rageant…
Au retour des vestiaires, l’OM continuait de dominer les débats avec plusieurs séquences collectives de qualité. Mais sans efficacité, les hommes de Sampaoli s’exposaient et Mandanda sortait encore un bel arrêt sur une frappe lointaine de Burger. Et après une nouvelle occasion gâchée par Bakambu devant Lindner, Marseille était puni avec un centre d’Esposito pour Ndoye, buteur de la tête à bout portant (1-0, 63e).
Un temps sonnés, les Phocéens mettaient plusieurs minutes à réagir mais Ãœnder, sur un centre parfait de Gerson, climatisait le public suisse avec une belle volée pour égaliser (1-1, 74e) ! Les fans marseillais se permettaient même de chambrer avec des chants "on est chez nous". Abasourdis mentalement et usés physiquement, les Bâlois n’étaient pas en mesure de se révolter. En gestion, l’OM enfonçait même le clou dans les dernières secondes avec un centre de Guendouzi pour Rongier, auteur d'une belle frappe en lucarne (1-2, 90+3e) !