Après 37 matchs sans défaite, l'Italie a vu sa série s'arrêter ce mercredi ! Le vainqueur du dernier Euro s'est incliné à domicile, sur la pelouse du Stade San Siro de Milan, face à l'Espagne (1-2) en demi-finale de la Ligue des Nations. C'est donc la Roja qui affrontera le vainqueur de Belgique–France en finale.
Dans ce remake de la demi-finale de l'Euro, les Espagnols ont fait la meilleure impression en début de match. Si les Italiens imposaient leur pressing dans les toutes premières minutes, la Roja prenait ensuite le contrôle du ballon et concrétisait sa domination grâce à Ferran Torres. L'attaquant de Manchester City était à la réception d'un centre parfait d'Oyarzabal pour ouvrir le score (0-1, 17e) ! Dans la foulée, les Espagnols étaient proches du break sur un ballon relâché par Donnarumma, mais Bonucci intervenait devant sa ligne pour repousser devant un adversaire. Sifflé par son ancien public de Milan sur chaque touche de balle, le gardien du PSG pouvait remercier son capitaine sur ce coup-là …
Derrière, la Nazionale a eu deux belles opportunités de revenir dans la partie après la demi-heure de jeu. Mais Bernardeschi trouvait le gardien Simon sur sa route sur une frappe au premier poteau, puis Insigne, idéalement servi dans l'axe, gâchait une énorme occasion en ouvrant trop son pied sur sa reprise. Les champions d'Europe en titre avaient laissé passer leur chance d'égaliser avant la pause et terminaient même le premier acte à dix après l'expulsion de Bonucci, averti une seconde fois pour un coup de coude sur Busquets dans un duel aérien. L'Espagne en profitait pour enfoncer le clou sur une tête de Ferran Torres, encore parfaitement servi par Oyarzabal (0-2, 45e+2).
Impuissante à dix contre onze, l'Italie vivait une seconde période très difficile. La Squadra Azzurra était dépassée et courait littéralement après un ballon confisqué par l'Espagne. Juste après l'heure de jeu, la Roja était même proche de tuer définitivement le suspense sur une tête d'Oyarzabal qui flirtait avec le poteau de Donnarumma. Les Espagnols avaient raté l'occasion de vivre une fin de match tranquille puisque les Italiens revenaient dans la partie sur un contre conclu par Pellegrini (1-2, 83e). Un réveil toutefois trop tardif pour les joueurs de Roberto Mancini.