Au terme d’un match peu spectaculaire, l’équipe de France a nettement pris le dessus sur Israël (1-4), ce jeudi à Budapest, lors de la 3e journée de la Ligue des Nations. Une victoire logique pour des Bleus qui n’auront pas eu à forcer leur talent.
Dans une Bozsik Arena peu garnie, les Bleus prenaient rapidement les commandes. A 20 mètres, Camavinga voyait sa frappe écrasée surprendre Glazer, auteur d’une énorme faute de main (0-1, 7e). Un début de match sérieux avec un Dembélé remuant, pas loin de faire le break sur un tir dans un angle fermé. Au fil des minutes, la domination tricolore s’estompait et la rencontre s’enlisait au point de concéder l’égalisation de Gandelman, dont la tête surprenait Maignan (1-1, 24e).
Piqués au vifs, les vice-champions du monde ne doutaient pas longtemps. A la suite d’un bon travail de Camavinga, Nkunku se montrait solide comme un roc pour résister à plusieurs adversaires et s’en aller inscrire son premier but en sélection sur un tir à ras de terre (1-2, 28e). Une équipe de France assez sérieuse pour être relativement tranquille sur le plan défensif mais encore trop brouillonne offensivement pour creuser l’écart au tableau d’affichage.
Au retour des vestiaires, les quatre attaquants changeaient tous de position. Un choix qui ne portait pas ses fruits puisque le match se transformait en véritable purge. Ambiance fade, peu de mouvements et de combinaisons, une justesse technique qui laissait à désirer, cette seconde période était pénible. Il fallait attendre la dernière ligne droite de la partie avec les bonnes entrées de Guendouzi et Barcola. Le milieu de la Lazio profitait d’un caviar signé Hernandez pour faire le break (1-3, 87e) tandis que l’attaquant du PSG enfonçait définitivement le clou sur une passe de l’ancien Marseillais (1-4, 89e). Match sans saveur mais victoire logique.
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