LdN : France 0-0 Israël (fini)

Maladroite de bout en bout, l'équipe de France n'a pu faire mieux qu'un triste nul contre Israël (0-0), ce jeudi, lors de la 5e journée de la Ligue des Nations. Une performance indigente qui ne change finalement pas grand-chose pour les Bleus, qualifiés pour les quarts de finale grâce au succès de l'Italie en Belgique (0-1).

A l'image de l'ambiance dans les tribunes parsemées du Stade de France, la qualité de la rencontre d'entrée très moyenne, pour ne pas dire médiocre. Les Bleus monopolisaient le ballon mais ne savaient pas quoi en faire, butant sur une défense regroupée et basse sur le terrain. En dehors d'une tête en bout de course de Kolo Muani et d'un tir de Kanté, il n'y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent dans cette première période.

Le temps défilait et il ne se passait plus rien sur le terrain. Barcola tentait souvent de trouver la solution seul, Olise avait toujours autant de mal à se mettre dans le sens du but, Kolo Muani s'empalait sur la défense, les milieux n'arrivaient pas à perforer les lignes adverses et Camavinga écopait même d'un carton jaune évitable qui lui fera manquer le choc contre l'Italie dans trois jours. Un premier acte indigeste de bout en bout.

Au retour des vestiaires, les Français accentuaient la pression sur la surface adverse mais faisaient preuve d'une maladresse crasse dans le dernier geste. Kolo Muani, Olise, Camavinga, tous tentaient de faire sauter le verrou mais ne parvenaient pas à ajuster la mire. Un manque de réussite très inquiétant face à un adversaire qui ne proposait quasiment rien et qui ne passait la ligne médiane qu'à de rares reprises dans cette seconde période.

Dans le dernier quart d'heure, Zaïre-Emery avait le ballon de l'ouverture du score mais sa frappe était repoussée in extremis par Peretz. La meilleure occasion du match jusqu'à cette opportunité de Nkunku détournée par le gardien du Bayern dans le temps additionnel. En dépit des mimiques de Didier Deschamps, agacé par la prestation de ses joueurs, rien ne changeait au tableau d'affichage. Un match d'une tristesse absolue, du début à la fin.