En démonstration, le Paris Saint-Germain a pulvérisé l’Etoile Rouge de Belgrade (6-1), ce mercredi, dans le cadre de la 2e journée du groupe C de la Ligue des Champions. Impressionnants en première période, les joueurs de la capitale française ont confirmé leur montée en puissance depuis la défaite à Liverpool.
Les Parisiens prenaient immédiatement les choses en main. Après un premier quart d’heure d’observation et deux occasions de Mbappé, le club de la capitale trouvait finalement la faille sur un coup de pied arrêté. A 25 mètres, Neymar, qui subissait énormément de fautes, plaçait un magnifique coup franc sous la lucarne (1-0, 20e). Décidé à faire mal, le Brésilien doublait la mise dans la foulée après un une-deux d’école avec Mbappé (2-0, 22e). Malgré la fermeture du virage Auteuil, les supporters parisiens poussaient fort pour en voir plus.
Cavani n’était pas loin d’enfoncer un peu plus le clou mais Borjan en décidait autrement. Ce n’était que partie remise puisque l’Uruguayen profitait d’une série de contres favorables pour tromper le gardien adverse d’une frappe du pied gauche déviée par Degenek (3-0, 37e). Alors que Mbappé ratait une incroyable occasion quelques minutes plus tard, Di Maria, parfaitement servi par Meunier, noyait un peu plus l’Etoile Rouge d’un joli extérieur du pied (4-0, 41e).
La démonstration se poursuivait au retour des vestiaires. A trois reprises, Borjan empêchait son équipe de sombrer. Des parades qui ne refroidissaient pas les locaux, toujours aussi tranchants mais bien moins en réussite. De quoi redonner une once d’espoir aux joueurs de Belgrade, qui pointaient le bout de leur nez sans toutefois parvenir à inquiéter un Areola vigilant sur sa ligne. Une éclaircie, puis de nouveau l’orage et surtout un festival de Neymar qui débouchait sur un but de Mbappé, qui convertissait un caviar de Bernat (5-0, 70e).
Malgré cette punition incroyable infligée par le PSG, l’Etoile Rouge sauvait l’honneur. Servi par Ebecilio, Marin fusillait Areola à bout portant (5-1, 74e). La fin de l’hémorragie pour le champion d’Europe 1991 ? Non ! Avant sa sortie, Neymar collait un nouveau coup franc en pleine lucarne (6-1, 81e). Un but phénoménal qui faisait même sourire le gardien adverse ! Le dernier de la soirée pour le PSG, qui aurait pu en mettre le double avec plus d’efficacité. Quel festival !