S'il réalise un excellent travail à la tête du FC Nantes, Vahid Halilhodzic reste marqué par son éviction du poste de sélectionneur du Japon, en avril dernier. Sept mois plus tard, l'entraîneur bosnien a affirmé qu'il gardait de la rancœur à l'égard du président de la fédération nippone de football, Kozo Tashima.
"Ça s’est mal terminé parce que le business a pris le dessus. Je l’ai très mal vécu et je ne pardonnerai jamais au président, le pire personnage que j’aie croisé dans le sport. Il m’a enlevé ce que j’avais gagné. Et c’était la deuxième fois après la Côte d’Ivoire (en 2010). Cet été, j’ai songé à arrêter. J’ai refusé toutes les propositions, je n’étais pas prêt à replonger. Je ne voulais pas tricher avec moi-même", a estimé le coach des Canaris pour France Football.
Comme en 2010, Halilhodzic a vu ses rêves de Coupe du monde s'envoler quelques semaines avant la compétition.