Suite aux cris de singe (voir la brève d'hier à 23h21) qui ont ciblé l'attaquant Mario Balotelli (29 ans, 6 matchs et 2 buts en Serie A cette saison) dimanche lors de la réception de Brescia (2-1), le capo du groupe des ultras du Hellas Vérone, Luca Castellini, a livré sa version des faits sur les ondes de Radio Cafè et ses propos ne sont vraiment pas rassurants.
Comme on l'a déjà entendu récemment dans ce genre de cas, l'individu a d'abord cherché à minimiser les faits en assurant que ces cris n'avaient rien de racistes. "Ce ne sont que quelques personnes, six ou sept. Nous avons une culture identitaire d'un certain type. Nous sommes partisans de provocations qui prennent le joueur visé par les c…, celui qui a les cheveux longs, celui qui est chauve, le joueur du Sud, le joueur de couleur mais on ne le fait pas avec un instinct politique ou raciste. C'est du folklore, ça s'arrête là ", a assuré l'Italien avant de tenir des propos ahurissants : "Quand Balotelli a lancé le ballon, l'arbitre ne savait même pas pourquoi. Vous verrez que la tribune de Vérone ne sera pas sanctionnée. Ces cris sont ceux de quatre personnes qui n'ont été entendues que par ceux qui ont réalisé la vidéo. Balotelli les a entendus dans sa tête" !
Comme si cela ne suffisait pas, Castellini a cru bon de tacler l'ancien Niçois et Marseillais. "Balotelli, qui est un joueur fini, a décidé, hier, de faire le clown et de lancer le ballon dans les tribunes. L'année prochaine, Balotelli ne jouera plus au football, il passera à la télévision pour devenir la première dame", a-t-il glissé avant de finir par dévoiler le fond de sa pensée : "Balotelli est Italien parce qu'il a la citoyenneté italienne, mais il ne pourra jamais être complètement Italien." Choquant…