Il y a vingt ans, le 5 mai 1992, quelques minutes avant une demi-finale de Coupe de France entre le SC Bastia et l'Olympique de Marseille, une tribune du stade de Furiani montée à la hâte pour l'événement s'était effondrée, causant la mort de 18 personnes et en blessant 2 357 autres. Frédéric Antonetti était alors l'entraîneur du club corse.
"C'était irréel, une atmosphère de guerre avec des hélicoptères. C'était Apocalypse now. C'est le drame de la pauvreté, d'un pays sous-développé", a-t-il raconté à RMC. "S'il y avait eu un stade… Il n'y avait pas les infrastructures pour accueillir les nombreuses personnes qui voulaient voir ce match. Le continent a vite oublié. L'année d'après, aucun club n'a voulu faire un match amical. Il faut des preuves d'amour", a ajouté l'entraîneur du Stade Rennais.
Aucun match de Ligue 1 ne se jouera en ce samedi de commémoration de la catastrophe.