Malgré le parcours raté de l’équipe de France, éliminée par la Suisse (3-3, 4-5 t.a.b.) dès les huitièmes de finale de l’Euro, Noël Le Graët a pris la décision jeudi de maintenir son sélectionneur Didier Deschamps en poste (voir la brève d'hier à 15h54). Le président de la Fédération française de football a ensuite évoqué la piste menant à Zinédine Zidane.
"Vous vous doutez bien que si je l'avais souhaité, cela aurait été facile. J'ai de l'estime pour lui. Je l'ai eu au téléphone mais pas ces derniers temps. Cela n'empêche pas qu'on pourra se rencontrer, dîner ou déjeuner ensemble sans aucun problème. Il sera peut-être un jour sélectionneur. Peut-être que mon successeur le nommera car je ne resterai pas non plus éternellement. Enfin je ne crois pas...", a expliqué le patron de la 3F, auprès du journal Le Figaro.
Comme évoqué ce vendredi, Zidane, fraîchement parti du Real Madrid, se tient prêt pour prendre les rênes des Bleus d'ici fin 2022. Il a refusé plusieurs "très gros contrats" en Angleterre, en Asie et dans le Golfe pour se tenir prêt en cas d’appel de la sélection (voir la brève de 09h40).