Rappelé en équipe de France pour les matchs déterminants contre la Bulgarie (7 octobre) et la Biélorussie (10 octobre), le milieu de terrain Moussa Sissoko (28 ans, 52 sélections et 2 buts) est conscient de ne pas faire l’unanimité auprès des observateurs. Le sociétaire de Tottenham estime qu’il doit toujours prouver plus que les autres que sa place n’est pas usurpée.
"Oui, c’est une forme d'injustice. Mais ça fait partie du métier, je fais avec et cela ne me dérange pas plus que ça. Je sais que si je fais un bon match, on va dire que je suis le meilleur et si je fais une mauvaise prestation, on va se demander si on aurait dû m'appeler, a expliqué l’ancien Toulousain dans les colonnes de L’Equipe. Donc je n'y prête pas attention. Moi, comme le sélectionneur ou mes coéquipiers, on sait ce que je vaux et ce que je peux apporter à l'équipe. Le reste, ce sont des futilités !"
Bénéficiant d’un bon temps de jeu en ce début de saison, le "soldat" Sissoko sait qu’il peut compter sur la confiance du sélectionneur Didier Deschamps (voir ici).