Si ses débuts en équipe de France avaient été accompagnés de bonnes remarques, Adil Rami (26 ans, 24 sélections, 1 but) n'a en revanche pas été épargné par les critiques durant l'Euro. Le défenseur du FC Valence estime toutefois qu'on devrait se montrer un peu plus indulgent à son égard, lui qui est parti de très bas.
"J'ai beaucoup joué, mais ce n'est pas une raison. Je n'ai pas été bon, je n'étais pas bien, surtout physiquement. Je me suis fait bouger par les attaquants. Ce n'est jamais très agréable, car j'ai eu l'impression que deux ou trois matchs ont détruit tout ce que j'avais accompli lors des deux dernières saisons. C'est dur, parfois injuste, confie l'ancien Lillois à L'Equipe. Mais encore une fois, je n'ai pas fait une bonne compétition. C'est le très, très haut niveau. On n'a pas le droit de se rater. Je suis encore jeune. Je vais grandir, je le sais. J'essaie de relativiser. Je sais d'où je viens. Il y a quelques années, j'étais mécanicien, oui mécanicien. Il ne faut pas l'oublier. Aujourd'hui, j'évolue à Valence, je suis en équipe de France. J'ai surtout envie de montrer que durant l'Euro, ce n'était pas moi."
Rami est en concurrence avec Koscielny pour épauler Sakho lors des deux prochains matchs de l'équipe de France, Yanga-Mbiwa étant suspendu face à l'Espagne.