En s’opposant publiquement à un retour de l’attaquant Karim Benzema (28 ans, 81 sélections et 27 buts) en équipe de France (voir ici) malgré la levée partielle de son contrôle judiciaire dans le cadre du chantage à la sextape de Mathieu Valbuena, le Premier ministre Manuel Valls a provoqué une levée de boucliers, certains estimant qu’il s’agissait là d’une tentative d’ingérence dans les affaires de la FFF. Le président de l’instance, Noël Le Graët, a d’ailleurs tenu à mettre les choses au clair.
"Le Premier ministre déclare ce qu’il pense devoir déclarer. Ça le regarde, a rétorqué le patron de la 3F sur les ondes de RMC. La FFF gère ce dossier avec le plus grand sérieux et une décision tombera, après les matchs internationaux. J’ai la chance d’exercer des fonctions dans le football depuis longtemps. Parfois, il faut savoir mettre des boules Quies et conserver sa ligne de conduite si l’on veut rester crédible. J’apprécie M. Valls. J’aimerais qu’il fasse confiance à la Fédération."
"Je les entends et je leur en parlerai au moment venu", a ajouté le Breton en faisant également référence à la sortie du ministre des Sports, Patrick Kanner (voir ici).