Alors que sa cote se trouve au plus bas, le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët, s’est ridiculisé lundi en annonçant d’abord qu’aucun rassemblement public ne sera au programme pour célébrer l’équipe de France, vice-championne du monde, avant d’être désavoué dans la foulée (voir ici). D’après le Breton, c’est l’intervention du président de la République, Emmanuel Macron, qui se trouve à l’origine de cet imbroglio.
"Quand j'ai quitté Doha dans la nuit (de dimanche à lundi), après la finale, avec l'avion des sponsors de la FFF, il n'était pas question de défiler sur les Champs-Elysées ou de saluer place de la Concorde pour les joueurs de l'équipe de France et pour le staff de l'équipe de France. Sous le coup de la déception, de la tristesse, d'émotions tellement fortes, je comprenais ce choix et je le respectais, a d’abord indiqué le dirigeant auprès de l’AFP. La situation a changé vers 10h (lundi) à la suite d'un échange avec le président de la république qui souhaitait un instant de communion. Je l'ai naturellement accepté avec l'équipe de France."
Quelques heures plus tôt, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui entretient des relations exécrables avec Le Graët, a pourtant assuré sur France 2 "qu’il n'y a pas eu d'ordre et de contrordre"...