Laissé de côté pour l'Euro 2016 en raison de son implication dans l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena, l'attaquant Karim Benzema (28 ans, 81 sélections et 27 buts) a créé la polémique en dénonçant le racisme d'une "partie de la France" pour justifier son absence de la liste des 23 Bleus (voir brève 8h16). Une sortie qui lui a valu les foudres de l'ancien Premier ministre, François Fillon (voir brève 12h07), ou encore du secrétaire d'Etat chargé des Sports, Thierry Braillard (voir brève 9h21). Une voix tout de même s'est levée au sein de la classe politique pour défendre le Madrilène, celle du député Benoît Hamon.
"Je pense que Benzema a raison de dire que nous sommes dans un pays où le racisme augmente, où beaucoup de Français, quand on leur demandait si Benzema devait être sélectionné ou pas, disaient 'non' parce qu'il avait une tête d'arabe. Et ça faisait plaisir à beaucoup de Français qu'il ne soit pas sélectionné pour ça. Cela se traduit par des résultats exceptionnellement haut du Front National", a taclé l'ancien frondeur du Parti Socialiste au micro d'Europe 1.
L'homme politique a tout de même pris soin de préciser que le sélectionneur Didier Deschamps n'est pas raciste.