Face aux Pays-Bas (3-2) vendredi et la Russie (4-2) mardi, l’équipe de France a encaissé au total 3 buts sur coups de pied arrêtés au cours de ces deux matchs amicaux. Un mal récurrent puisque 49% des réalisations concédées sous l’ère Didier Deschamps sont imputables à ces phases de jeu. Premier à en faire les frais, le gardien et capitaine des Bleus, Hugo Lloris (29 ans, 73 sélections), est conscient qu’un changement s’impose.
"Il y a des choix à faire sur ce genre de coups de pied arrêtés, mais c’est sûr qu’on ne peut pas rester comme ça, il faut améliorer ces détails. Mais il vaut mieux prendre ces buts maintenant que durant l’Euro, a toutefois relativisé le portier de Tottenham au micro de Canal+. On reste sur deux années de matchs amicaux, avec beaucoup de changements pendant les rencontres, ça fausse un peu les données et la concentration. Mais il n’y a pas forcément d’excuse à avoir, il faut garder un degré de concentration et d’agressivité élevé."
Eliminés en quart de finale du dernier Mondial à la suite d’un coup-franc de l’Allemagne (0-1), les Bleus savent qu’ils doivent prendre ce problème à bras-le-corps une bonne fois pour toutes.