Attaquant des Bleus à la Coupe du monde 1998, Stéphane Guivarc’h avait traversé la compétition sans marquer le moindre but. 20 ans plus tard, alors que l’équipe de France a l’occasion d’ajouter une seconde étoile à son maillot, le constat est le même pour Olivier Giroud (31 ans, 80 sélections et 31 buts), toujours muet. Critiqué pour son bilan, le joueur de Chelsea peut compter sur le soutien de son prédécesseur.
"C’est un garçon qui travaille énormément. Qu’est-ce qu’on peut lui reprocher sincèrement ?, s’est étonné Guivarc’h dans les colonnes de L’Equipe. Quand on voit son travail afin de faire remonter le bloc, de créer des espaces et son travail à la perte de balle, je me dis qu’il est très utile. Le point commun qu’il a avec moi, c’est qu’il accepte de jouer dans un registre différent de d’habitude. (…) Olivier fait un boulot exemplaire et a la chance d’avoir encore une possibilité de marquer. J’aimerais qu’il marque pour faire taire les critiques."
Quoi de plus beau que d’ouvrir son compteur dimanche (17h) en finale contre la Croatie ?