Pour défier la Pologne (1-1) ce mardi à l'Euro 2024, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps s'est privé dans son onze de départ du milieu offensif Antoine Griezmann (33 ans, 132 sélections et 44 buts), remplaçant et entré à la 60e minute. En conférence de presse, le technicien tricolore, agacé par les relances à ce sujet, a justifié cette décision.
"C'est un choix par rapport à l'option que j'ai prise dès le départ, c'est tout. N'allez pas interpréter. Il y a 8 ou 9 joueurs qui ont dû jouer les trois matchs complets. Après, j'ai différentes options avec différents joueurs, pas forcément le même système. Je m'adapte pas forcément à l'adversaire, mais je fais en sorte d'avoir l'équipe la plus dangereuse pour l'adversaire. (...) Il joue tous les matchs, il a joué quasiment deux matchs en intégralité et est rentré 20 (30, ndlr) minutes, vous avez un nonos à ronger, c'est peut-être Antoine, faites ce que vous voulez. Mais pour moi, ce n'est pas un problème, je sais ce qu'il peut faire. Pensez ce que vous voulez, ce n'est pas du tout un problème, c'est un choix pour le moment. Comme Marcus Thuram a soufflé aussi, et ça peut arriver à d'autres. En 8e ? On a le temps, c'était par rapport aux deux matchs qu'il a enchaîné. J'ai pris l'option de le faire souffler. Comment il l'a vécu ? En professionnel et avec le sourire, il n'y a pas de souci", a assuré Deschamps en conférence de presse.