Après le forfait de Karim Benzema (34 ans, 94 sélections et 36 buts), touché au mollet, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps a pris la décision de rappeler l'avant-centre Olivier Giroud (35 ans, 110 sélections et 46 buts), mis à l'écart depuis l'Euro l'été dernier. Présent en conférence de presse ce lundi, le technicien tricolore a justifié sa décision.
"Le plus important, pour moi, c'est d'être cohérent et juste par rapport aux discours que je peux avoir avec les joueurs, que ce soit Olivier ou d'autres. Olivier va nous rejoindre, il n'a pas à en faire plus, ni moins, il sait très bien ce qu'il doit, il a fait partie de cette équipe de France qui a été très performante. Elle l'a été aussi sans lui. Comme je l'ai toujours dit, c'est un joueur qui restait sélectionnable et il fait partie des 23 pour ces deux matchs, il ne faut pas me demander pour le futur. C'est bien évidemment lié à la blessure de Karim, donc je ne vais pas avoir une attention particulière sur lui plus que les autres", a confié le patron des Bleus, avant d'évoquer ce choix par rapport à l'absence de Benzema.
"Plus facile l'un ou l'autre ? Bonne question. Ce n'est pas au niveau des relations, il y a la concurrence bien sûr, mais ce n'est pas Karim ou Olivier, ça va plus loin que ça. De par l'historique, c'est toujours une grande difficulté quand un joueur a un statut, qu'il a mérité, s'il a un autre statut en restant dans le groupe, c'est très difficile à vivre, même impossible. Quand on est habitué à avoir 100, et si on doit ensuite avoir 20, 30, 40 ou 50... Mais ce n'est pas spécifique à Olivier. C'est humainement très difficile à vivre", a expliqué Deschamps.