"Deschamps a cédé à la pression d'une partie raciste de la France". Au moment de revenir sur son absence pour l'Euro 2016, l'attaquant du Real Madrid Karim Benzema (31 ans, 81 sélections et 27 buts) avait lancé cette phrase. Sans surprise, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps, visé ensuite par des attaques et notamment des tags sur sa maison, n'a jamais digéré cette accusation de l'ancien Lyonnais.
"Ça restera et que certains puissent se permettre de tenir des discours qui amènent à des conséquences qui dépassent tout entendement, ça, je n'oublierai jamais, forcément. On vit avec, mais, à ce moment-là , j'ai considéré que la ligne blanche avait été franchie et quand on franchit la ligne blanche, il y a un point de non-retour. Je sélectionne des joueurs français, ils sont tous français et ça ne m'est jamais arrivé de ne pas sélectionner quelqu'un pour des raisons de couleur ou de religion. Et, dans l'autre sens, ça ne m'arrivera pas de sélectionner quelqu'un sur ces mêmes critères, parce que ce serait aussi grave, si ce n'est pire", a assuré DD pour Europe 1.