Sa présence lors du France-Brésil (3-0) de la finale de la Coupe du monde 1998 en avait surpris plus d’un. L’attaquant auriverde Ronaldo Nazario Lima n’aurait pas dû jouer, absent de la feuille de match jusqu’à une heure du coup d’envoi, après avoir fait un malaise le jour de la rencontre. Finalement préférée à Edmundo, la star de la Seleçao avait tenu à jouer, vivant une finale pour le moins compliquée.
Ce qui au Brésil a nourri certaines polémiques, dont celle du complot. "Il Fenomeno" s’en est défendu, 21 ans après. "Je crois que les gens aiment les théories conspirationnistes. Beaucoup de bêtises. Des parlementaires m’ont même demandé qui était censé marquer Zidane sur les corners ? Put*** de merde, c’est incroyable !", s’étonne encore le double Ballon d’Or (1997 et 2002) dans les colonnes du Financial Times.
"Ce n’était pas mon meilleur match mais je me suis battu, j’ai couru. J’étais prêt à jouer... Il y a des jours où tu ne te sens pas bien et d’autres où c’est tout l’inverse. C’est difficile à expliquer. (…) Il n’est pas facile de jouer avec ta sélection dans un grand tournoi. Tous les meilleurs joueurs du monde sont là , il n’est pas facile de gagner une Coupe du monde, surtout quand tu joues contre la France, à Paris. Tout le stade était bleu". Pour l’équipe de France d’Aimé Jacquet, la soirée fut bien plus belle.