Sanctionné en 2014 par l'UEFA dans le cadre du fair-play financier, le Paris Saint-Germain a été levé de ses sanctions l'été dernier. Le responsable du FPF, Andrea Traverso, est revenu sur les raisons de cette décision.
"Il faut revenir à l'origine, en mai 2014, au moment de la signature d'un accord entre le PSG et l'instance de contrôle des clubs. Les différentes restrictions prévues alors devaient effectivement s'appliquer pendant deux saisons. Mais un point de l'accord, confidentiel, prévoyait un possible allègement des restrictions à partir du moment et à la condition que le PSG remplisse certains objectifs financiers", explique Traverso dans un entretien accordé au quotidien Le Parisien.
"C'est la combinaison de plusieurs facteurs : le niveau de pertes affiché par le club en 2014-2015, bien sûr, mais aussi la maîtrise de la masse salariale et enfin le degré de transparence des données transmises à l'UEFA. Sur tous ces points, le PSG répondait aux attentes de l'instance de contrôle", précise-t-il.
Cela ne signifie pas que le PSG peut faire n'importe quoi puisqu'il est toujours sous le coup d'une pénalité de 40 M€ s'il ne répond pas aux exigences de l'UEFA : être à l'équilibre en 2016 et 2017, ou que les pertes cumulées ne dépassent pas 30 M€ sur 2014, 2015, 2016, soit le déficit désormais autorisé sur trois saisons par les nouvelles règles (au lieu de 45 M€).