Après avoir révélé un vaste système d’évasion fiscale début décembre, les Football Leaks s’attaquent à David Beckham. Menée par douze médias européens, cette enquête à grande échelle écorne très sérieusement l’image lisse de la superstar anglaise. Ambassadeur itinérant de l’UNICEF depuis 2005, le Britannique a lancé en 2015 "7", un fonds destiné à aider tous les enfants en danger dans le monde.
Sauf que l’ancien joueur du Paris Saint-Germain ne serait pas aussi généreux. Bien au contraire. "Je n'ai pas envie de verser mon argent personnel pour cette cause", a écrit le Spice Boy à son ami Simon Oliveira, directeur opérationnel de l'agence Doyen Global. Alors que celui-ci lui a proposé de participer à un dîner de bienfaisance au Congo, mais également à une remise de prix à Shanghai, payés un million de dollars, qui serait ensuite versé sur ce fonds, l’ex-Mancunien a eu une réponse assez surprenante. "Verser ce million sur le fonds, c'est comme mettre mon propre argent. S'il n'y avait pas ce fonds, l'argent serait pour moi. Ce putain d'argent est à moi."
Mais ce n’est pas tout. Envoyé en Asie par ses sponsors, Beckham en a profité pour réaliser une mission au Cambodge sous l’égide de l’UNICEF. Alors que sa société DBV transmet une facture de 8 000 euros à l’institution internationale pour un billet d’avion qu’il n’a pas payé puisqu’en déplacement sur demande de ses sponsors, l’organisation décide de refuser de s’en occuper. "Il a voyagé en jet privé et le fonds n'a pas à payer pour un billet qu'il n'a pas pris", peut-on lire. Des révélations qui n'ont pas fini de fleurir...