Samedi dernier, l’IFAB, l’organe de la FIFA en charge des lois du jeu, annonçait dans un communiqué "qu’un but inscrit directement de la main ou du bras et un joueur qui marque ou se crée une opportunité de marquer après avoir obtenu la possession du ballon de la main ou du bras ne seront plus tolérés". De quoi faire sortir de ses gonds Michel Platini, l’ancien président de l’UEFA.
"Je me suis bien reposé pendant 3 ans, mais là , c’est vraiment trop gros ! Comme de nombreuses autres subtilités qui nourrissent notre sport, cette notion de non-intentionnalité participait à accompagner le jeu. Elle motivait le corps arbitral à comprendre qu’à situation égale, le même geste ne traduisait pas la même intention. (…) Cette mesure pour les arbitres, c’est comme le VAR : ceinture et bretelles ! Ils n’ont plus à interpréter le règlement, simplement à l’appliquer. Comme si toutes leurs décisions devaient entrer dans des cases. Les arbitres n’ont qu’un objectif : se protéger. D’ailleurs, maintenant, en cas d’injustice, on ne crie plus sur l’arbitre, c’est le VAR qui n’a pas été bon !", a déclaré le mythique N°10 des Bleus dans L'Équipe.