Les arrestations de plusieurs hauts responsables de la FIFA ce mercredi (voir ici) semblait remettre en question la tenue de l'élection présidentielle programmée vendredi. Certaines sources annonçant que le président Sepp Blatter faisait même le forcing pour la décaler. Finalement, le directeur de la communication de la FIFA, Walter De Gregorio, a assuré que l'élection aura bien lieu le jour prévu.
"Sepp Blatter est concentré sur le congrès. Le facteur de stress est un peu plus grand aujourd'hui qu'hier. Il est assez détendu, parce qu'il n'est pas impliqué là -dedans. C'est la Fifa qui, le 18 novembre, a demandé au procureur de commencer une enquête. La justice suisse a le rapport Garcia depuis cette époque. Bien sûr, Blatter ne danse pas sur la table. Ce n'est pas un homme heureux, mais il sait que ce sont les conséquences de ce que nous avons initié. C'est une surprise que cela se passe aujourd'hui, mais ce n'est pas une surprise que ça se passe", a déclaré De Gregorio en conférence de presse.
Au total, 14 personnes sont impliqués et soupçonnées de corruption, de fraude électronique et de blanchiment d'argent.