Candidat déclaré pour reprendre la présidence de la Fédération Française de Football en 2024, Frédéric Thiriez souhaite totalement réformer l’instance et son mode de fonctionnement. Un souhait exprimé sur les ondes de la radio RMC
"Le mode d’élection à la FFF ? C’est le premier problème. La crise de la FFF n’est pas qu’une question d’hommes, ce sont des problèmes de gouvernance. Les hommes sont l’objet d’un système. (...) Il n’y a pas de pluralisme au comité exécutif, c’est invraisemblable. La liste qui arrive en tête obtient tous les sièges, tous les élus au Comex sont des fidèles du président, moi j’étais le seul à prendre la parole quand j’y étais. (…) Le suffrage universel n’a pas encore pénétré les instances du foot", a pointé l’ancien patron de la LFP.
"On est frappés par l’autoritarisme du président de la FFF. On avait pourtant prévu un contre-pouvoir : la Haute autorité du football. Vous en avez déjà entendu parler ? Qu’est-ce qu’ils ont fait depuis la crise qui date de deux ans ? C’est effrayant. Le Conseil national de l’éthique est un contre-pouvoir. J’y croyais beaucoup quand on l’a créé. (…) Vous vous rendez compte que le Comex n’a pas le pouvoir de démettre le président de la FFF ? On a des statuts qui sont faits pour empêcher toute transparence. Je propose une réforme des statuts, là c’est une dictature institutionnalisée", a ajouté Thiriez.