Dans l'oeil du cyclone suite à ses déclarations déplacées sur Zinedine Zidane, Noël Le Graët se retrouve sur la sellette. Entre la prolongation de trois années et demi accordée à Didier Deschamps sans avoir consulté et informé le comité exécutif de la FFF, réuni d'urgence ce mercredi (voir la brève d'hier à 16h02), et les nombreuses affaires de moeurs qui écornent l'image de l'instance, le dirigeant de 81 ans n'est pas certain de rester jusqu'au terme de son bail, qui expire en juin 2024. Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, n'a d'ailleurs pas manqué d'en rajouter une couche pour enfoncer le Breton.
"Là -dessus, j'ai un avis personnel, pas un avis gouvernemental. Je partage l'avis de la ministre des Sports. Une fédération comme la Fédération Française de Football mérite un président à la hauteur, qui permette de donner une bonne image du football français à travers la planète. Je garde un souvenir ému de la finale 1998 et une adoration telle pour Zizou que j'ai été moi-même assez blessé par ce que j'ai pu entendre. Il n'y a pas que ça, d'autres choses s'ajoutent donc la coupe devient pleine", a souligné l'homme politique lors de son point presse à la sortie du conseil des ministres.