Disposant de relations houleuses avec le désormais ex-président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, n’a pas voulu trop en rajouter ce mardi au moment de commenter la démission du dirigeant (voir la brève de 11h00), qui accuse la femme d’Etat d’avoir mené une cabale à son encontre.
D’après la femme politique, relayée par l’AFP, le Breton a pris "la bonne décision pour la FFF et pour lui-même". "J'ai confiance dans l'avenir de la FFF, dans la qualité de ses équipes et dans la capacité de ses instances à tirer les leçons des derniers mois pour en sortir plus fortes, au service du football français. (…) La FFF va désormais pouvoir repartir de l'avant et tout mettre en œuvre, sous la présidence intérimaire de Philippe Diallo, pour sortir de la crise avec en ligne de mire de prochaines échéances démocratiques."
Mi-février, lorsqu’elle avait remis le rapport d'audit qu'elle avait elle-même commandé, Oudéa-Castéra avait estimé que Le Graët ne "dispose plus de la légitimité nécessaire pour administrer et représenter le football français".