L’étau se resserre autour de Noël Le Graët, désormais visé par une enquête pour "harcèlement moral" et "harcèlement sexuel". Après avoir été mis en retrait de son poste la semaine dernière, le président de la Fédération française de football doit-il aller plus loin et démissionner ? Membre du comité exécutif de l’instance, Jean-Michel Aulas refuse de franchir ce pas à l’instant T mais admet que sa position pourrait évoluer.
"C'est une éventualité. Mais en l'état actuel des choses, je pense que c'est prématuré de le dire. D'ici jeudi (date du prochain comex, ndlr), il faut que l'on ait le maximum d'informations objectives. Je ne dis pas qu'il ne faudra pas y arriver. Mais aujourd'hui, au regard de ce que représente Noël en tant qu'homme et dirigeant, ce serait aller vite en besogne", a estimé le patron de l’Olympique Lyonnais dans les colonnes de L’Equipe.
"C'est inquiétant qu'il n'y ait pas de journée sans qu'un nouveau développement intervienne. Mais il n'y a pas de procédure contradictoire. J'essaie donc d'être prudent. J'ai vu le communiqué de Noël qui maintient ses positions (voir la brève de 15h47)... C'est inquiétant, mais je suis aussi perplexe. Il y a une distorsion terrible entre ce qui est dit d'un côté et ce que répond Noël. Il faut que je puisse échanger avec lui", a plaidé le dirigeant, pas intéressé pour récupérer le poste.