Licencié pour faute grave par l'Olympique de Marseille en juillet 2019, Adil Rami (34 ans, 5 matchs toutes compétitions cette saison) conserve une rancoeur envers la direction du club phocéen. Dans l'émission Téléfoot ce dimanche, le défenseur central de Boavista Porto l'accuse même d'avoir gâché son passage à Fenerbahçe entre août 2019 et février 2020.
En Turquie, le champion du monde 2018 n'a disputé que sept rencontres. La faute, selon lui, a des pressions de l'OM. "C'est mon avis et j'en suis quasi sûr. J'ai des preuves ! Des gens m'ont dit clairement : c'est comme ça, tu ne pourras pas jouer. Je disais à l'entraîneur : 'Fais-moi jouer deux, trois ou quatre matchs, je suis le meilleur défenseur de la Turquie. Il me disait : 'Oui c'est vrai tu es le meilleur à l'entraînement, tu es le meilleur partout.' Je ne comprenais pas", raconte l'ancien Marseillais.
"Je lui ai demandé pourquoi, poursuit-il. Il m'a répondu : 'C'est comme ça, c'est le football. Je ne peux pas t'expliquer'. Dans ma tête, j'ai compris... Pourquoi l'OM aurait fait ça ? Pour appuyer leur pseudo pensée : dire que je ne suis plus footballeur. Si je rebondissais à Fenerbahçe, que je jouais et devenais un leader, ça pouvait faire comprendre qu'ils avaient tort. C'était sans doute leur crainte." Des accusations fortes de la part de Rami, qui vise surtout le président marseillais Jacques-Henri Eyraud. Pour rappel, une procédure est en cours devant le conseil des prud'hommes.