L’Espagne affrontera l’Italie ou la Belgique en demi-finale de l’Euro ! En supériorité numérique à partir de la 77e minute, la Roja a dû patienter jusqu’à la séance des tirs au but pour se qualifier contre la Suisse (1-1, 3-1 tab) ce vendredi soir.
Immédiatement installée dans le camp suisse, la Roja n’a pas attendu très longtemps pour ouvrir le score dans cette rencontre. Sur leur première occasion, à la suite d’un corner, les Espagnols trouvaient la faille sur une reprise de Jordi Alba, à une vingtaine de mètres, détournée par Zakaria dans son but (0-1, 8e). Un bien triste début de match pour celui qui remplaçait Xhaka, suspendu pour ce match. Pas vernie dans ce début de rencontre, la Nati vivait un deuxième coup dur ensuite avec la sortie sur blessure d’Embolo à la 23e minute.
Mais la Suisse restait dans le match. Après l’ouverture du score, l’Espagne s’est montrée nettement moins dangereuse dans la première période. Seule une tête d’Azpilicueta obligeait Sommer à s’imposer sur sa ligne. De son côté, la Nati redoublait d’ardeur et parvenait à faire reculer les joueurs de Luis Enrique dans le dernier quart d’heure. Mais le danger venait principalement des coups de pied arrêtés pour le gardien espagnol Simon, qui n’avait finalement aucun arrêt déterminant à réaliser jusqu’à la pause.
En seconde période, l’Espagne ne montrait pas plus d’envie d’enfoncer le clou. Et à force de gérer, elle s’exposait à des occasions. Zakaria lançait un premier avertissement d’une tête qui passait tout près du poteau de Simon, puis Zuber obligeait le gardien espagnol à intervenir au premier poteau sur un tir en bout de course dans la surface. Plus entreprenante, la Nati était finalement récompensée de ses efforts à une vingtaine de minutes de la fin sur un but de Shaqiri, qui profitait d’une incompréhension entre Laporte et Pau Torres à l’angle de la surface (1-1, 68e) !
La Nati avait rattrapé son retard mais se retrouvait ensuite réduite à dix après un tacle dangereux de Freuler sur Moreno. En infériorité numérique, la tâche devenait logiquement plus compliquée pour les hommes de Vladimir Petkovic qui faisaient le dos rond pour tenir jusqu’à la fin du temps réglementaire et aller une nouvelle fois en prolongation. Trente minutes supplémentaires héroïques pour les Helvètes qui résistaient aux nombreux assauts espagnols grâce à un Sommer en état de grâce sur sa ligne. Mais qui devait s'incliner durant la séance de tirs au but puisque, malgré son arrêt face à Rodri, ses coéquipiers Schar, Akanji et Vargas échouaient sur leurs tentatives.