Au terme d'une rencontre d'une incroyable intensité, l'Allemagne a très logiquement pris le dessus sur le Portugal (2-4), ce samedi à Munich, lors de la 2e journée du groupe F de l’Euro. Portée par un Robin Gosens dans la forme de sa vie, la Nationalmannschaft se retrouve en bonne position pour se qualifier en 8es de finale.
Bien décidés à faire la différence d’entrée, les Allemands mettaient une énorme pression dans les premières minutes. Gosens marquait un but invalidé pour main de Müller au départ de l’action alors que Rui Patricio sortait le grand jeu sur une frappe d’Havertz. Des efforts réduits à néant l’instant d’un contre. Suie à une ouverture lumineuse de Bernardo Silva, Jota déposait un caviar pour Ronaldo, qui poussait le ballon dans le but vide (1-0, 15e). Une attaque rapide meurtrière qui compliquait sérieusement la tâche de l’Allemagne.
En dépit d’une volonté d’aller vite vers l’avant, la Nationalmannshaft se montrait trop brouillonne. Mais à force d’étirer le bloc adverse, la bande à Joachim Löw était récompensée. Gosens, très actif, centrait fort et voyait Ruben Dias, mis sous pression par Havertz, tromper son propre gardien (1-1, 35e). Si solide jusqu’ici, la défense lusitanienne explosait un peu plus dans la foulée avec un nouveau but contre son camp, de Guerreiro cette fois-ci, sur un centre puissant de Kimmich (1-2, 39e). Un réveil incroyable du champion du monde 2014, proche du troisième but sur une nouvelle grosse occasion de Gnabry.
Au retour des vestiaires, les Allemands prenaient un peu plus le large. Au terme d’une action d’école de toute beauté, Havertz reprenait victorieusement un nouveau caviar de Gosens (1-3, 51e). Le latéral de l’Atalanta, dans une forme complètement folle, y allait même de son but en punissant Rui Patricio de la tête sur un centre parfait de Kimmich (1-4, 61e). Au fond du trou, le champion d’Europe n’abdiquait pas. L’Allemagne se relâchait et Jota reprenait un ballon lobé de Ronaldo sur un coup franc de Moutinho pour redonner espoir aux siens (2-4, 67e).
Moins impériaux et dangereux après la sortie de Gosens, les Allemands jouaient à se faire peur et n’étaient d’ailleurs pas loin de vivre un dernier quart d’heure compliqué suite à une frappe monstrueuse de Renato Sanches sur le poteau. En face, c’était Goretzka qui touchait le haut de la barre sur une lourde frappe depuis l’extérieur de la surface. Des opportunités mais plus de buts d’un côté comme de l’autre dans un match qui aura tenu toutes ses promesses. Pour notre plus grand plaisir !