Menée puis devant au score, la Croatie a concédé le nul face à l’Albanie (2-2), ce mercredi, lors de la 2e journée de l’Euro en Allemagne. Un résultat qui n’arrange pas vraiment les deux équipes mais qui leur permet de conserver des chances pour la qualification au prochain tour.
Pas l’affiche la plus enthousiasmante mais un derby des Balkans, ça valait le coup d’œil. Dans une ambiance assourdissante à Hambourg, les Croates prenaient le match par le bon bout mais se faisaient rapidement surprendre par Laçi, buteur de la tête sur un centre d’Asani avec une belle faute de main de Livakovic (0-1, 11e). Le pire scénario pour les Vatreni, pris dans un tourbillon et incapables de contourner la muraille albanaise, parfaitement en place.
Au fil des minutes, le doute grandissait pour le 3e du dernier Mondial. Dans un Volksparkstadion très bruyant, Asllani avait la balle du KO mais le Nerazzurro perdait son duel face à Livakovic. Au bord du précipice, la bande à Zlatko Dalic ne comprenait pas ce qu’il se passait. Les Albanais, eux, récitaient leur partition et se contentaient de profiter des trop nombreuses erreurs de leurs adversaires pour placer des contres sans se fatiguer plus que cela.
La donne était différente au retour des vestiaires puisque les Croates poussaient très fort et passaient proches de l’égalisation sur un tir de Sucic détourné par Strakosha. Débutait alors un véritable attaque-défense entre les deux équipes. La question qui se posait désormais était la suivante : l’Albanie pouvait-elle résister jusqu’au bout dans cette configuration ? Réponse : non. Sur une action de classe, Budimir trouvait Kramaric qui gardait son sang-froid pour égaliser après un bel enchaînement (1-1, 74e).
Enfin dans le coup, la Croatie faisait même mieux en repassant devant quelques secondes plus tard avec un nouveau travail de Budimir et un tir de Sucic détourné par Djimsiti puis Gjasula contre son camp (2-1, 76e). Un soulagement pour le pays au damier ? Pas vraiment. Après un énorme arrêt de Livakovic face à Hoxha, le buteur malheureux dans sa propre cage, Gjasula, surgissait pour arracher le nul d’une frappe parfaite à ras de terre (2-2, 90e+5). Sacré match, sacré derby !