Encore décevante, la Croatie a limité la casse en obtenant le match nul face à la République tchèque (1-1) ce vendredi à Glasgow pour sa deuxième sortie à l'Euro. Avec ce résultat, les Tchèques font un grand pas vers les 8es de finale, tandis que les hommes de Zlatko Dalic restent en vie avant de jouer leur destin contre l'Ecosse mardi.
Pourtant dos au mur après leur défaite initiale contre l'Angleterre (0-1), les Vatreni étaient bousculés en début de partie par des Tchèques décomplexés, dans la lignée de leur succès contre l'Ecosse (2-0). En difficulté dans le jeu, à l'image d'un Modric positionné trop bas, les Croates voyaient en revanche leur défense mise à contribution avec plusieurs alertes dans la surface, mais les Tchèques péchaient dans la finition à l'image de cette reprise ratée par Schick en excellente position.
Sur un malentendu, les vice-champions du monde auraient pourtant pu prendre les devants lorsque Rebic contrait le dégagement de Vaclik mais ce ballon en cloche fuyait finalement le cadre. Ensuite, la partie s'équilibrait malgré des Croates toujours décevants, mais ce match basculait sur une décision arbitrale lorsque Lovren adressait un coup de coude involontaire à Schick, qui saignait du nez, sur un duel aérien. Après recours à la VAR, l'arbitre, M. Del Cerro Grande, sifflait un penalty sévère que Schick transformait (0-1, 37e) pour inscrire son 3e but en deux matchs et virer en tête du classement des buteurs !
Malgré la balle d'égalisation ratée par Rebic dans la foulée, les hommes de Zlatko Dalic affichaient un visage décevant. Mais les entrées de Petkovic et Ivanusec à la mi-temps faisaient du bien aux Croates et Perisic égalisait dès le retour des vestiaires sur un exploit individuel (1-1, 47e). Ce but avait le mérite de redonner un second souffle à ce match. Alors que Modric sauvait les meubles, Vlasic manquait de peu la balle de 2-1. Mais le rythme retombait ensuite. Durant une fin de match peu emballante, les Tchèques acceptaient de subir mais ne tremblaient pas vraiment, Kalas contrant notamment Petkovic sur une rare opportunité. Les Vatreni se sont réveillés trop tard...