Déjà qualifiée et assurée de terminer en tête du groupe B, l’Espagne a pris le dessus sur l’Albanie (0-1), ce lundi à Düsseldorf, lors de l’ultime journée de la phase de poules. La Roja va devoir patienter avant de connaître son futur adversaire, qui sera le 3e du groupe A, D, E ou F.
Équipe B ou pas, la Roja restait la Roja. Après deux opportunités pour Mikel Merino et Joselu, les Espagnols trouvaient l’ouverture sur une superbe action conclue par Ferran Torres (0-1, 13e). Sans vraiment forcer, les hommes de Luis De la Fuente dominaient facilement les débats et ne laissaient aucun espace à leurs adversaires, sans inspiration et complètement démunis face à des joueurs déterminés à montrer qu’ils pouvaient être plus que de simples remplaçants.
Dans cette première période sans grabuge, un homme faisait la pluie et le beau temps : Dani Olmo. Passeur décisif sur l’ouverture du score, le meneur de jeu de Leipzig s’amusait sur la pelouse et récitait sa partition sans être inquiété par des Shqiponjat qui donnaient déjà l’impression d’avoir rendu les armes. Il fallait attendre la 45e minute pour voir Asslani allumer la première mèche, éteinte par un Raya bien en place.
Dès le retour des vestiaires, le champion du monde 2010 était à deux doigts du break sur une belle reprise de Joselu qui passait à quelques centimètres du cadre. Une occasion puis... plus rien. Plus rien jusqu’à cette opportunité obtenue par Broja sur un de ses premiers ballons, repoussée autoritairement par un Raya peu sollicité mais toujours vigilant pour permettre à son pays de conserver ce petit but d’avance au tableau d’affichage.
Dans le dernier quart d’heure, les Albanais se décidaient enfin à appuyer sur l’accélérateur mais la maladresse technique était trop importante pour espérer revenir face à un tel adversaire. Une fin de match qui pourra laisser des regrets aux partenaires de Djimsiti, à mille lieues du visage affiché face à la Croatie il y a cinq jours. Pour l’Espagne, c’est un sans faute dans un groupe de la mort dominé de la tête et des épaules sans jamais forcer.