Très fortement critiqué en Espagne, Alvaro Morata (29 ans, 14 matchs et 4 buts toutes compétitions cette saison) n'a jamais fait l'unanimité dans son pays. L'attaquant de la Juventus est revenu sur les piques très acides dont il a été la cible ces derniers mois.
"Les sifflets, c'est désagréable pour tout le monde. Quand ma famille ou mes amis essayent de leur enlever de l'importance en disant 'ce n'est pas toi qu'ils sifflaient, c'est le changement du coach', je leur répondais 'imaginez mon cousin qui travaille à la station essence, s'ils commencent à le siffler et à l'insulter parce qu'il a fait tomber un petit peu d'essence'. Il n'y a personne de parfait, nous ne sommes pas des machines, je sais ce qu'on exige de nous", a ruminé le buteur ibérique pour El Pais.
"Toutes les critiques respectueuses ou les sifflets, ça ne peut pas me mettre en rogne, même si ça m'embête, mais il y a certaines choses sur lesquelles nous devons avancer, comme dans la haine que nous montrons parfois. Il y a un problème d'éducation, j'ai vu des enfants avec leurs pères être remplis de rage. Mais je pense que les choses changent, les gens se rendent compte qu'il y a des limites. Sur le terrain, ils peuvent insulter ou cracher, mais quand je suis dehors, ou ma femme, avec nos enfants, non, c'est différent", a rajouté Morata.