Une affaire absolument incroyable. En marge du sacre de l'Espagne face à l'Angleterre (1-0) lors de la Coupe du monde féminine 2023 dimanche dernier, le président de la Fédération Espagnole de Football Luis Rubiales a créé la polémique avec un bisou sur la bouche de l'attaquante Jennifer Hermoso. Refusant de démissionner en évoquant un geste consenti, le dirigeant a été enfoncé par la joueuse (voir ici). Mais dans un long communiqué, la RFEF a affiché "des preuves" via quatre photos pour expliquer que Rubiales n'avait pas menti.
"La RFEF et le Président apporteront la preuve de chacun des mensonges diffusés soit par une personne au nom de la joueuse, soit, le cas échéant, par la joueuse lui-même. La RFEF et le Président, compte tenu de la gravité du contenu du communiqué de presse de l'Union Futpro, engageront les actions judiciaires correspondantes. (...) En tout état de cause, et comme il ne pouvait en être autrement, la RFEF respecte, comme elle l'a toujours fait, les décisions des joueuses qui souhaitent participer ou non avec l'équipe nationale espagnole lors des rencontres internationales, bien qu'il soit clair que la participation à l'équipe nationale est une obligation pour toutes les personnes fédérées si elles sont appelées à le faire", peut-on lire, en réponse à la décision de plus de 80 joueuses, dont les 23 championnes du monde, de se retirer de la sélection sans des changements majeurs à la tête de la RFEF.
Lunaire.