Mardi, Dani Carvajal (31 ans, 36 sélections) a déclenché la polémique en Espagne concernant l’affaire du baiser forcé de Luis Rubiales à Jennifer Hermoso. Le latéral droit du Real Madrid a certes parlé d’un "comportement inapproprié" du président de la Fédération - suspendu par l’UEFA - mais il s'est également interrogé sur le statut de victime de la joueuse, notamment car cette dernière n'a "n’a pas déposé de plainte".
Présent en conférence de presse ce mercredi, à deux jours de Géorgie-Espagne, Carvajal a tenu à s’expliquer : "À aucun moment je n'ai dit que Jenni n'était pas la victime, j'ai dit que la présomption d'innocence devait être préservée. Je ne pense pas que le président passe un bon moment, mais je ne suis pas là pour juger qui que ce soit. (…) Nous sommes au centre de l'attention de beaucoup de gens. Ce n'est pas un sujet agréable pour nous, j'aurais aimé qu'on ne parle que du Mondial que l’Espagne a gagné."
Cette nouvelle sortie médiatique suffira-t-elle à calmer la polémique ? C’est loin d’être assuré. D’autant plus que, selon les informations de l’AFP, Hermoso vient tout juste de déposer une plainte contre Rubiales.