Mis à la porte malgré le sacre lors de la Coupe du monde féminine, Jorge Vilda est sorti du silence. L'ex-sélectionneur de l'équipe d'Espagne, qui paie sa proximité avec Luis Rubiales et ses relations tendues avec certaines joueuses, crie à l'injustice.
"Je me sens aussi bien que possible après avoir été champion du monde, prolongé puis licencié de manière injuste. J'ai la conscience tranquille. Je n'ai pas compris mon licenciement. Je ne me m'y attendais pas. J'étais très motivé pour être aux Jeux olympiques de Paris, a ruminé le manager espagnol pour la Cadena SER. J'ai toujours traité les joueuses avec le plus grand respect. Personne n'a jamais rien dit à mon sujet jusqu'à présent. Cela fait dix-sept ans que je me bats pour le football féminin et je n'ai pas changé. Je suis fier de ce que nous avons accompli. Je me souviens de beaucoup de joueuses qui ont participé aux éliminatoires de la Coupe du monde. Elles ont toutes réussi à devenir championnes du monde."
Et de revenir sur l'affaire Rubiales. "(...) Je tiens à préciser que je n'applaudirai jamais quoi que ce soit de sexiste ou de contraire au féminisme. Je ne savais pas vraiment ce que j'allais faire lors de cette assemblée. Je pensais qu'il allait démissionner. C'est à ce moment-là qu'il a fait savoir qu'il me prolongeait et qu'il reconnaissait mon travail. J'ai applaudi toute une direction, qui ne m'a jamais refusé quoi que ce soit depuis qu'on a commencé en 2018. Mais quand vous partez, vous réfléchissez et vous vous dites que vous n'auriez pas applaudi certaines choses."