Écartée de la dernière liste de l’équipe d’Espagne féminine, après avoir subi un baiser non-consenti sur la bouche par l’ex-président de la Fédération Luis Rubiales, l’attaquante Jenni Hermoso (33 ans) a poussé un énorme coup de gueule sur les réseaux sociaux. La joueuse critique notamment l’instance qui dit vouloir la "protéger".
"Soyons clairs, une déclaration a été faite aujourd’hui selon laquelle l’environnement au sein de la fédération serait 'sûr' pour que mes collègues puissent y revenir, mais lors de la même conférence de presse, il a été annoncé qu’ils ne m’appelleraient pas pour me protéger. Me protéger de quoi ? Et de qui ? Nous cherchons depuis des semaines, voire des mois, une protection contre la RFEF qui n’est jamais arrivée. Les personnes qui nous demandent désormais de leur faire confiance sont les mêmes qui ont dévoilé aujourd’hui la liste des joueuses qui ont demandé à ne pas être convoquées", a exprimé la cadre de la Roja, par un communiqué sur les réseaux sociaux, faisant notamment référence à la grève opérée par 39 de ses coéquipières dont 21 sacrées championnes du monde en août.
"C’est une preuve encore plus irréfutable qui montre qu’aujourd’hui encore, rien n’a changé. Je veux une fois de plus montrer mon plein soutien à mes collègues qui ont été surprises et contraintes de réagir à une autre situation malheureusement provoquée par ceux qui continuent de prendre des décisions au sein de la RFEF. C’est pourquoi nous nous battons et pourquoi nous le faisons de cette manière", a terminé Hermoso.