En grève depuis l’affaire du baiser forcé de Luis Rubiales à Jennifer Hermoso, les joueuses de l’équipe féminine d’Espagne y ont mis fin dans la nuit de mardi à mercredi suite à un accord trouvé avec la Fédération. Deux d’entre elles, dont l’identité n’a pas été révélée, ont toutefois demandé la possibilité de quitter le camp d’entraînement "pour des raisons d’inconfort personnel", mais elles ne seront pas sanctionnées.
"Les joueuses nous ont fait part de leur inquiétude quant à la nécessité de procéder à de profonds changements au sein de la Fédération, et la Fédération a promis que ces changements interviendraient immédiatement", a déclaré le secrétaire d’État aux Sports, Victor Francos. Les joueuses ont jugé la démission de Rubiales et le licenciement du sélectionneur Jorge Vilda insuffisants, et réclament désormais le départ du secrétaire général de la Fédération, Andreu Camps. Selon la presse espagnole, elles devraient obtenir gain de cause.