Convoité par la Côte d'Ivoire dans le cadre d'un prêt sur la fin de la Coupe d'Afrique des Nations, le sélectionneur de l'équipe de France féminine Hervé Renard a été retenu par la Fédération Française de Football. Lors d'un entretien accordé à L'Equipe ce vendredi, le technicien tricolore a dévoilé ses vérités à ce sujet.
"En fait, chronologiquement, après le départ de Jean-Louis Gasset, le président de la Fédération m'a contacté. Et quand vous avez le président de la Fédération, le Premier ministre du pays qui vous le demandent, je n'avais pas le droit de dire non. Impossible. Déjà , je n'aurais jamais parlé si Jean-Louis avait été en poste, c'est une première chose. Et dès le départ, j'ai dit au président de la Fédération : 'Je veux bien mais il n'est pas question que je quitte les Bleues donc vous demandez à mes dirigeants s'ils acceptent que je puisse faire les deux.' C'était non négociable. (...) Il était hors de question que je dise non si ça avait été possible. Mais toujours avec cette ligne rouge : rester avec les Bleues. Vous pensez que j'ai accepté de perdre des millions d'euros en quittant l'Arabie saoudite pour l'équipe de France féminine pour aller aux JO comme ça ? Ce serait ça un manque de respect ? Depuis le début, tout était limpide. Ce n'était pas l'un ou l'autre. Et si on accepte, je le fais, sinon on passe à autre chose. Mes premières discussions avec messieurs Philippe Diallo et Jean-Michel Aulas ont été d'ailleurs claires là -dessus. Le débat est donc clos. Si je connais les raisons du refus de la FFF ? Non, je ne les connais pas et je n'ai pas demandé. Si c'est non, c'est non", a résumé l'ex-coach de Lille.