Après les annonces de Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto, qui ont décidé de se mettre en retrait, Corinne Diacre se retrouve sous pression. Une situation inacceptable pour l'Union nationale des entraîneurs et cadres techniques du football français (UNECATEF), prête à défendre la sélectionneuse de l’équipe de France féminine.
"Courage Corinne, derrière toi, ce qui est attaqué, c’est aussi la fonction d’entraîneur qui est ciblée, a écrit le syndicat des coachs sur Twitter. Tu n’es pas seule dans cette épreuve, la confrérie toute entière, avec l’UNECATEF, se sent meurtrie. On comprend aisément que des joueurs ou des joueuses revendiquent pour améliorer leurs conditions de travail. Le chantage à la non-participation à une Coupe du monde n’est lui pas audible !"
"Car dans ce cas, il s’agit bien d’un chantage 'c’est elle ou moi'. C’est la porte ouverte à toutes les dérives avec des conséquences désastreuses, peut-on lire dans le communiqué. Que restera-t-il de la crédibilité des entraîneurs quand une seule voix déclenchera le limogeage d'un entraîneur ou d'un sélectionneur ? Appartiendra-t-il aux joueuses ou aux joueurs de participer à l'entretien d'embauche d'un staff ?"
Membre du comité exécutif de la FFF, Jean-Michel Aulas pousse lui aussi la sélectionneuse vers la sortie (voir la brève de 15h03).