En réalisant une folie pour activer la clause libératoire de Neymar et l'arracher au FC Barcelone, le Paris Saint-Germain s'est mis à dos une bonne partie des cadors européens. Dans ce contexte, la réunion de l'Association européenne des clubs (ECA), qui regroupe tous les grands clubs du Vieux Continent, dont le PSG, s'est avérée tendue jeudi à Madrid. Présent lors de ce rendez-vous, le président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, ne cache pas que le gratin européen est remonté à l'égard du club de la capitale.
"Nous n'avons pas abordé directement le sujet. On l'a fait plutôt en dehors de la réunion. Et ce n'est pas vraiment un front anti-PSG, mais de nombreux présidents de club sont très réticents à ce qui a été fait et ce qui va se faire, a expliqué le boss rhodanien dans les colonnes de L'Equipe. Et comme le fair-play financier intervient seulement a posteriori, il n'y a pas grand-chose à faire. J'étais assis entre Agnelli (Juventus) et Bartomeu (Barcelone), donc, oui, j'ai senti un peu d'aigreur, un peu d'envie d'en découdre. (…) Dans le contexte actuel, non, il n'y aura pas de réaction officielle. Mais il y aura des échanges, sûrement."
D'après AS, la plupart des membres de l'ECA sont d'accord pour adresser une plainte commune à l'UEFA demandant le respect du fair-play financier. Si cette requête n'aboutit pas, ils pourraient saisir l'Union Européenne pour concurrence déloyale.