Hans-Joachim Watzke ferait passer Jean-Michel Aulas pour un enfant de chœur. Pas du tout impressionné par l'épidémie de coronavirus qui sévit aux quatre coins du monde, le président exécutif du Borussia Dortmund s'est distingué avec une sortie particulièrement contestable par rapport à l'expansion de cette maladie, enfonçant par la même occasion les clubs de moindre importance, qui n'échapperont pas aux difficultés économiques.
"Il ne faut pas exagérer le contexte. Le risque de contamination dans une équipe de professionnels dans laquelle il n’y a que des athlètes de haut niveau ne peut pas être gravissime, a d'abord expliqué le dirigeant du BvB pour la chaîne allemande ARD, expliquant qu'il n'a pas à se montrer solidaire dans cette période. Je n’y suis pas vraiment favorable, car ce ne serait pas normal que des clubs qui ont bien travaillé aident ceux qui ont mal travaillé ces dernières années. Nous avons une entreprise économique et nous sommes tous en concurrence."
"Il faut donc se demander ce que signifie le terme "compétition". Si nous devions être solidaires les uns des autres, il n’y aurait plus d’esprit de compétition. Il faudrait en quelque sorte récompenser les clubs en difficultés et leur travail médiocre ?", s'est interrogé Watzke.