Le PSG s'est qualifié sans trembler pour la finale de la Coupe de la Ligue après avoir battu Lille (0-1) mardi soir au stade Pierre Mauroy.
Dans un stade bien garni et chantant, les Parisiens ont capturé le ballon en début de match (77-23% lors du premier quart d'heure !) et Cavani décochait les deux premières flèches, sans danger pour Enyeama. Le LOSC subissait les débats et reculait dangereusement. Après avoir joué à la passe à dix sans réellement parvenir à déstabiliser le bloc adverse, le PSG ouvrait le score sur un centre de Cavani pour la reprise puissante de Maxwell dans la lucarne (27e, 0-1).
Sans forcer, les hommes de Blanc avaient fait le plus dur. De son côté, Girard avait beau s'égosiller sur le bord du terrain, son équipe ne parvenait pas à contrarier la mainmise du PSG ni à s'approcher de Douchez.
Même scénario après la pause. Paris monopolisait toujours le ballon face à des Lillois incapables de se révolter. Les coéquipiers d'Ibra ne faisant rien non plus pour enflammer le match (mais eux étaient devant au tableau d'affichage), le rythme n'atteignait pas des sommets, et les gardiens manquaient de s'enrhumer à force d'attendre un tir ou un centre.
Les Lillois étaient-ils au courant qu'une finale était au bout ? Pourquoi n'ont-ils pas mis un peu de folie ou même d'agressivité dans la dernière demi-heure, pourquoi ne se sont-ils pas découverts ne serait-ce qu'un peu, et pourquoi Girard a-t-il procédé à trois changements postes pour postes plutôt que d'amener plus de poids offensif ? Un aveu d'impuissance du LOSC dont le PSG a profité pour conserver son avantage sans jamais être bousculé.