Critiqué par le SC Bastia et le ministère des Sports pour ne pas avoir respecté le protocole avant la finale de la Coupe de la Ligue remportée par le Paris Saint-Germain (4-0), samedi dernier, Frédéric Thiriez est revenu sur sa décision.
"Je me suis sacrifié. J'aurais pu faire le fanfaron, j'ai préféré jouer l'apaisement et la fête, a indiqué le président de la LFP dans des propos rapportés par L'Equipe. C'est ce qu'il s'est passé, la fête a été belle et j'ai eu raison. Si je ne suis pas descendu, ce n'est absolument pas lié aux menaces de mort dont je suis régulièrement l'objet. J'ai vécu des choses beaucoup plus compliquées dans ma carrière, notamment quand je m'occupais d'anti-terrorisme."
Thiriez avait été menacé de mort sur les réseaux sociaux et dans les rues de Paris où une inscription en langue corse, "Thiriez va connaître le même sort qu'Erignac (le préfet assassiné en 1998)", a été retrouvée.