CdF : Bergerac 1-2 Lyon (fini)

Bergerac y aura cru... En infériorité numérique, le valeureux pensionnaire de National 2 a craqué en fin de match face à l'Olympique Lyonnais (1-2), qui s'est donc qualifié pour les 8es de finale de la Coupe de France ce vendredi.

Sur une pelouse du stade Beaublanc de Limoges dans un état désastreux, les Lyonnais ont été considérablement gênés. Il leur a été très difficile de combiner, et les rares fois où cela été le cas, la défense bergeracoise s'est souvent interposée. Ainsi, chacun leur tour, Ducros et Kamissoko ont réalisé de très bons tacles dans la surface, respectivement dans les pieds de Fofana et de Cherki, remuants.

Très imprécis, les Rhodaniens n'ont donc pas eu de vraie opportunité, avant qu'Escarpit ne se fasse contrer par Tolisso au milieu. Trouvé dans l'axe par Lacazette dans la continuité de l'action, Fofana, seul devant la cage vide, sanctionnait l'erreur en débloquant la situation (0-1, 37e). Un premier but dès sa première titularisation ! Mais juste avant la pause, Escarpit, joueur passé par l'académie lyonnaise, a rattrapé son erreur en propulsant dans les filets un centre de M'Laab à bout portant (1-1, 45+1e) !

S'il leur a fallu une dizaine de minutes pour reprendre le jeu à leur compte après la pause, les Gones ont menacé la cage de Laborde-Turon par l'intermédiaire de Cherki, qui frappait au-dessus, et Fofana, contré in extremis. Et dans ce temps fort lyonnais, Gyeboaho a laissé les siens à 10 ! Alors que l'arbitre l'avait averti dans un premier temps, l'officiel s'est ravisé en sanctionnant le milieu d'un carton rouge pour sa semelle sur le pied de Tolisso. Le challenge est alors devenu trop dur pour les amateurs, sauvés par Laborde-Turon sur un tir de Lacazette repoussé sur le poteau.

Alors que Luyambula, parvenu à fausser compagnie à Tagliafico, a frôlé l'exploit en butant sur un Lopes décisif, l'OL a ensuite profité de sa supériorité numérique. Sur un coup-franc bêtement concédé par Faty, Caqueret redonnait l'avantage aux siens d'une demi-volée après un mauvais renvoi dans l'axe (1-2, 78e). Lyon aurait pu s'assurer une fin de match confortable si Laborde-Turon n'avait pas écarté un tir puissant de Cherki. Mais l'essentiel, et uniquement cela, est là en fin de compte : la qualification.